Plus que jamais, les événements liés au risque font la Une des médias. Qu’il soit technologique, écologique ou environnemental, sanitaire ou social le risque est une notion qui envahit de plus en plus l’actualité et notre quotidien.
Communiquer sur le risque dépend étroitement du stade de développement des connaissances et de l’opinion des publics ciblés, afin d’en définir la méthode, l’objectif, le ou les messages et le vecteur le mieux approprié.
La communication en matière de risque est de fait très délicate. Elle se doit d’informer en toute transparence, sans apeurer tout en apportant aux publics ciblés un niveau de connaissance et de conscience du risque leur permettant d’adopter les comportements adéquats pour prévenir le risque ou s’en protéger efficacement.
Communiquer sur le risque pour sensibiliser
Nous connaissons tous l’adage Qui ne risque rien n’a rien ! La prise de risque est une notion complexe qui mélange danger et plaisir. Nécessaire à notre développement personnel dès la naissance, la prise de risque devient essentielle en grandissant pour se développer, marquer son individualité et exister. Quand certains se lancent dans le vide à 30 000 m d’altitude sans parachute, pour atterrir dans un filet de sécurité, d’autres lisent minutieusement les étiquettes au verso du paquet de gâteaux du supermarché pour vérifier que le dosage de sucre n’est pas trop élevé. La notion de risque est donc bien propre à chacun tout comme le niveau auquel on évalue un risque. Il se définit ainsi comme « un danger éventuel plus ou moins prévisible inhérent à une situation ou à une activité ».
Communiquer sur cette contingence, qui peut sembler plus ou moins floue, devient alors complexe lorsque le grand public, alors confronté à des risques identiques, n’évalue pas un danger de la même façon. Et pourtant une sensibilisation tenant compte des particularités individuels et donc adaptée à chaque citoyen paraît totalement utopique…
L’enjeu majeur d’une communication sur le risque consiste à responsabiliser le ou les publics ciblés au travers du partage d’une même culture, et ce quel que soit le degré du risque.
Informer ne suffit pas, il faut communiquer sur le risque… Autrement dit se préoccuper du passage entre le message et celui qui le reçoit. Le message doit être mémorisé. Il est donc ici, question de forme et de support pour atteindre le plus grand nombre de personnes possible.
La communication digitale pour sensibiliser au risque
Il y a encore peu de temps, une communication succincte sur le risque à l’aide d’un guide ou d’un poster A3, suffisait à remplir son rôle. Mais aujourd’hui, le constat s’impose, ces outils de communication ont perdu de leur valeur et de leur impact face à l’explosion du digital. Les temps de concentration se réduisent et la disponibilité du public également. Aujourd’hui communiquer pour prévenir le risque passe forcément par les outils de la communication digitale et permet de bénéficier de la diversité des outils, de leur créativité et de leur capacité à faire comprendre et mémoriser un message.
La vidéo pédagogique : outil de prévention des risques
Le cerveau de l’homme est un outil formidable, capable d’analyser bien des situations, mais cet organe n’est pas pour autant infaillible. A partir d’un certain âge, la vigilance et la prise de conscience du risque peut-être défaillante. C’est alors que le principe de bienveillance envers autrui doit être appliqué. L’ARS (Agence Régional de Santé) a pris à bras le corps cette problématique pour mettre en place un dispositif permettant de limiter le risque de perte d’autonomie des personnes âgées et favoriser le maintien à domicile.
Beaucoup de risques sont par ailleurs volontairement ignorés. Combien sommes-nous à persévérer devant notre volant lorsque nous sommes fatigués ? Qui n’a jamais eu une excellente raison de rouler trop vite ? Ou encore, qui n’a jamais envoyé un « petit texto » en roulant ? Bref, ces comportements ne sont-ils pas risqués ? Et pourtant… Le meilleur moyen d’échapper à un danger, c’est sans nul doute, de ne pas s’y soumettre !
Face à un tel constat, de nombreux organismes ont décidé d’agir ! C’est le cas de EDF UFPI, qui œuvre pour faire évoluer le comportement des citoyens sur la route et limiter le risque d’accident, mais également pour développer la vigilance de chacun à l’égard du risque plein pied.
Tous ces risques pris inutilement… Tout s’explique !
Balancés entre insouciance, pulsion, prudence, instinct de survie, nos comportements définissent notre niveau de sagesse et sont dictés par un processus biologique. Ce processus démarre dans notre cerveau lorsque ce dernier perçoit un danger.
Notre système cérébral primitif repère les stimuli pouvant être menaçant pour l’organisme et déclenche une réaction en chaîne libérant dans un premier temps une hormone spécifique (la noradrénaline) qui en stimule à son tour une deuxième (l’adrénaline). Ces deux hormones alertent alors plusieurs organes : le rythme cardiaque augmente, les bronches se dilatent et le foie fabrique de plus en plus de glucose pour fournir l’énergie nécessaire à notre corps. C’est ensuite au tour du cortex préfrontal d’intervenir. Ce dernier va chercher la meilleure solution en réponse à un éventuel danger, en évaluant la prise de risque réelle et l’action à entreprendre.
Selon l’état de maturité de notre cerveau, les décisions prises face au risque sont différentes. C’est ainsi que de nombreux adolescents se lancent du plongeoir de la piscine pendant que leurs pères déclinent l’invitation à en faire autant !
Néologis, une agence expérimentée dans la communication liée au risque
Depuis plus de 15 ans, l’équipe a développé une expertise particulière, notamment en ce qui concerne le risque inondation. L’agence a ainsi accompagné des organismes diverses, tels que le Centre Européen de Prévention du Risque Inondation, l’ARS Centre Val de Loire, dans leur stratégie de communication liés au risque.
Vous souhaitez communiquer efficacement sur le risque ? Contactez-nous !