Des filles traitées comme des garçons… impensable ! Samedi 8 juin 2019, en plein mondial de foot féminin, le journal L’équipe consacrait sa Une à ce sport et titrait «Les femmes touchent au but »
75 ans auront été nécessaires, depuis l’obtention du droit de vote des femmes, pour qu’enfin les médias trouvent un intérêt à mettre les femmes sportives sur le devant de la scène, pour libérer la parole, et pour qu’un collectif comme le mouvement Me too ose dénoncer les violences sexistes quotidiennes, les inégalités hommes-femmes, bref, pour qu’enfin la société, ou du moins, une partie, se soulève et reconnaisse la légitimité des femmes et prône l’égalité des droits quel que soit le sexe…
Malgré tout, rien n’est gagné ! Et les plus grands spécialistes le disent… Il faut s’attaquer aux clichés sexistes dès le plus jeune âge, si on veut voir les automatismes disparaître, les mentalités évoluer et stopper les inégalités hommes-femmes. Et, si le mondial de foot féminin 2019 est en train de marquer un tournant, l’éducation des plus jeunes est encore imprégnée de propos déviants qui semblent, de prime abord, anodins mais qui tendent à construire un sexisme peu à peu ordinaire. En grandissant, on ne voit plus le mal, les habitudes sont prises et envahissent alors le quotidien des femmes, au sein même de leur foyer et de leur travail. Et pourtant, tout le monde se dit « contre » les inégalités hommes-femmes, mais les clichés perdurent… Il suffit d’organiser une visite au salon de l’automobile pour se rendre compte que cet événement est tout autant une exposition de jolies femmes que de belles et innovantes voitures, d’observer les publicités de la parfumerie de luxe, d’écouter les propos aguicheurs dans les rues à l’encontre des filles, ou bien les violences sexistes à l’école…
La vidéo animée au service de la lutte contre les inégalités hommes-femmes
Bref, l’égalité hommes-femmes a encore du chemin à faire… Et si, on espère qu’elle est en bonne voie en France, avec notamment les initiatives de l’Aract Centre, lorsqu’il propose une vidéo dessinée sur l’égalité professionnelle, elle ne sera cependant pas atteinte dans le monde d’ici 2030. Malgré les efforts des gouvernements, les 129 pays à l’étude, n’ont pas suffisamment transformé leurs lois et leurs politiques pour remplir cet objectif fixé par l’ONU (selon une étude de l’ONG Equal Measures 2030 publiée le 4 juin 2019). Les changements devront se faire en profondeur et se fondre dans la sphère culturelle, pour qu’un jour, les actions menées en faveur de l’égalité hommes-femmes conduisent par exemple, à l’arrêt des mariages forcés ou des mutilations sur les petites filles subissant l’excision. La Fédération Nationale GAMS combat les atteintes intolérables aux droits humains et à l’intégrité des femmes depuis des années. Leurs efforts sont peu à peu récompensés, mais représentent une goutte d’eau au regard du travail restant à accomplir dans ce domaine… la vidéo animée proposée par le GAMS permet de donner plus de visibilité à leurs actions, et Néologis est particulièrement fier d’avoir contribué à ce projet vidéo.
Avez-vous entendu parlé du « Marathon de la féminité» en Russie ? Cet évènement, exigeant des employées d’entreprises à venir travailler en jupe et bien maquiller, pour embellir les journées de travail, n’est pas une fiction… Heureusement, une telle initiative ne pourrait voir le jour en France sans que des mouvements populaires se soulèvent, se rebellent et sans que se déchaine une colère humaine… C’est dans cet état d’esprit que le réseau Toutes femmes toutes communicantes a décidé de réaliser un film d’animation contre les clichés sexistes en répondant à un défit lancé par la Ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes.
Néologis, engagée à sa façon contre les inégalités hommes-femmes
Néologis est une société dirigée par une femme. Aucun besoin d’être féministe pour être révolté contre des actes. Ici, personne n’est exemplaire, mais nous appliquons le principe de « bienveillance », qui semble être un bon point de départ pour faire d’un lieu un endroit où il fait « bon vivre » et où l’égalité hommes-femmes est respectée.
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